Fatals Picards : c'est complet!!!

"Si t'as pas ton billet, tu peux te rhabiller!". Voilà ce que vous dira la caissière de l'Escapade le 6 avril prochain, si vous souhaitez assister au concert des Fatals Picards et que vous n'avez pas de billet. Eh oui, ce concert est complet, sold out comme disent les Grands Bretons. Bon enfin, pas tout à fait. Car il y a encore quelques places à gagner soit en écoutant France Bleu Nord, soit en se rendant à la Médiathèque d'Hénin-Beaumont. Si vous avez une main chanceuse, ça vaut le coup d'essayer. Et de jouer au Loto en même temps. Après tout, il n'y a pas de petits profits.

Cambrinus : remettez nous ça!

Cambrinus, c'est un conte à boire. C'est aussi un bon moment de rigolade sur un texte fantastique et loufoque. Ça se passera demain à partir de 20h30 au Zinc, rue Elie Gruyelle. Tarifs : 2 € (plein) et 1 € (réduit). A ce prix-là, ça serait dommage de s'en priver!

Clandestino...

Au début, il y avait Lukalila, frère et sœur nés comme un seul être dans un pays marqué par la guerre. Luka deviendra soldat; Lila, avec son pied manquant, demeurera rêveuse. Ensemble, ils fuiront la mort, traversant l'océan dans un caisson de métal, vers l'Amérique, leur nouvelle «Siamie». Luka arrivera seul vivant, et nous retournerons avec lui traverser sa mémoire, à la rencontre de l'espoir avorté d'une seconde naissance.
La compagnie Des SousDés visite un texte émouvant de Suzie Bastien. Une réussite qui a obtenu le coup de coeur du public dans le cadre du festival de l'Université d'Artois en 2006.


*"Luka lila", vendredi 30 à 20h30. Tarifs : 3 € (plein) et 2 € (réduit)

Moi, Karl Friedrich Hiéronymus, baron de Münchhausen...

Franchement, on y croit pas. Ou il y a eu erreur dans la distribution. Car le baron de Münchhausen porte bien mal son nom. C'est Marius qu'il aurait dû s'appeler. Ou à la rigueur Escartefigue. De ces noms qui rendent toutes les outrances verbales vraisemblables. Parce que Karl Friedrich Hiéronymus, peuchère... Ça le fait vraiment pas.
Bon, soyons honnêtes. Les jeunes spectateurs présents à l'unique représentation des "Aventures extraordinaires du Baron de Münchhausen" n'en avaient cure de ces considérations géographiques. Ils se sont poilés, bidonnés, marrés. Enfin, pas tout le temps. Alors que Karl Machin (vous nous permettrez ce raccourci familier) se retrouve aux enfers avec Héphaïstos (Vulcain pour les non hellénistes), un gamin dit à son voisin : "Ça fout les jetons". Une peur vite dissipée quand le baron s'éprend de Vénus, la dulcinée de Vulcain, et que les tourtereaux s'envolent vers... le septième ciel. Ce qui lui vaudra une expulsion musclée de la demeure du dieu.
Mais que ce soit cette aventure dans les entrailles de la terre; avec le peuple de la Lune ou encore dans l'Orient mystérieux et cruel (Ah, la chanson d'Abdul le Pacha qui rêve de devenir bourreau), les enfants (et leurs professeurs) se laissent volontiers emporter par la magie du récit et l'interprétation clownesque de la compagnie Joker. Et d'ailleurs, y croire ou pas, est-ce bien là la question ? Comme le dit Karl Friedrich Hiéronymus, ci-devant baron de Münchhausen : "Cette histoire peut vous paraître étrange mais ayez la courtoisie de croire en la parole d'un gentilhomme". Peut-on décemment lui donner tort ?

Ces chers amis...

C'est beau la technologie. Ça peut être une sacrée source d'inspiration pour un auteur. Avec "J'aime beaucoup ce que vous faites", Carole Geep a trempé sa plume dans un vitriol moderne où le téléphone (portable ou non) joue un rôle essentiel. Samedi soir, le public a plébiscité cet humour grinçant.

Et si vos meilleurs amis ne l'étaient pas? C'est ce que Carole et Charles découvrent en ne répondant pas un appel de leurs amis, Pierre et Marie. Ces derniers viennent passer le week-end chez Carole et Charles et profitent de la route pour dire tout le mal qu'ils pensent d'eux... En présence du portable de Pierre connecté sur le répondeur de Carole et Charles. Une fois les deux couples réunis, bienvenue au bal des faux culs. Allusions assassines, sous-entendus féroces, les bons mots fusent plus vite que les échanges sur le central de Roland-Garros. Ça tape vite et fort, on passe d'un fou rire à l'autre. Il n'est pas toujours facile de reprendre son souffle tant les acteurs jouent le texte hilarant avec naturel. Pour un peu, on dirait du vécu...
Flirtant avec l'humour noir, Carole Geep signe là une comédie acide qui n'épargnent pas nos contemporains, si possible parisiens "bobo". Mais c'est bien connu, qui aime bien, châtie bien.

Le tartarin d'Outre-Rhin

Certains personnages réels semblent tout droit sortis de l'imagination féconde d'un auteur. Karl Friedrich Hiéronymus, baron de Münchhausen en est un des plus beaux exemples. Sa faconde et sa truculence ont fait de lui un mélange de Cyrano de Bergerac et de Tartarin de Tarascon. Ses aventures (réelles ou supposées)ont trouvé une plume assez habile pour en faire un récit épique et fantastique. De l'adaptation au théâtre et au cinéma, il n'y avait qu'un pas vite franchi, entre autres, par Terry Gilliam en 1988.
La Compagnie Joker nous propose une autre façon de vivre ce récit "plein de bruit et de fureur", mais aussi de féérie, les comédiens s'amusent à entremêler le réel (de la mise en scène) et l'imaginaire (du texte) pour une adaptation inhabituelle d'un classique. Le dépaysement est garanti.
* "Les aventures extraordinaires du Baron de Münchhausen", aujourd'hui à 15h. Tarifs : 8 € (plein) et 5 € (réduit).

"Mi, min homme..." fait un tabac

Le one man (ou woman) show peut vite tourner à l'exercice casse-gueule par excellence. Hier, pour les deux représentations de "Mi, min homme...", Christelle Moquet a maîtrisé la chose d'une façon hilarante.


Seule au milieu du public avec un lampadaire et un fauteuil des années 70. Ça évite les explications inutiles pour situer l'action dans le temps. Christelle Moquet se glisse avec un naturel confondant dans la peau d'une jeune femme vivant dans ce bassin minier qui est à l'aube de son déclin. Elle raconte sa vie et ses amours (surtout ses amours) sans chichis ni fioritures mais avec un humour qui a suscité bon nombre de fou-rires. C'est frais, c'est drôle et intégralement en patois. Cette langue si familière mais de moins en moins usitée a permis au public de mieux adhérer encore au personnage et aux rebondissements de son quotidien. Après tout, peut importe le langage, l'amour en est un et universel.

Dégustation de théâtre

Après "une tournée au pub" et son parfum d'Irlande au Barzac et à la Belle Anglaise, place aux traditions flamandes avec "Cambrinus" qui a commencé sa tournée hier soir au Coq lillois.

Le Coq lillois fait partie de ces établissements où le temps semble s'être arrêter. Le dépaysement n'en est que plus marquant. Avec la compagnie Franche Connexion qui joue "Cambrinus", on bascule dans une autre dimension. Dans celle d'un conte immémorial de la Flandre profonde agrémenté de musique, de bière et de comédie. Car les trois acteurs savent à merveille rebondir sur le moindre impromptu qui fait partie de la vie d'un café. Le texte qui flirte avec le fantastique se trouve émaillé de digressions hilarantes.
Une séance de rattrapage aura lieu jeudi 29 à 20h30, au Barzac. Tarifs : 2 € (plein) et 1 € (réduit). C'est donné pour un spectacle drôlatique et diurétique.

Oh les filles...

Affiche féminine, hier soir, dans le cadre du festival des Enchanteurs. Tant sur scène que dans la salle. Les jolies chansons de Cactus in Love et les rythmes swinguants et chaloupés de Dobacaracol ont éét un régal pour les oreilles. Retour en images.

Battucada, mené par Julien Candas, s'est chargé de mettre le public au diapason avant le concert.

Cactus in Love. Un groupe dont l'âme est le charmant minois de Cécile.

L'affiche avait attiré un public de tout âge. La preuve.

Dobacaracol a le look reggae. Mais leur musique est bien plus ouverte.

"Occupez-vous de mes amis, mes ennemis je m’en charge ..."

Comment une fausse manœuvre avec un téléphone portable vous fait découvrir ce que vos meilleurs amis pensent de vous en réalité ...
Pierre et Marie sont en route pour rendre visite à leurs amis Carole et Charles à la campagne.
Sur le chemin, ils s’adonnent à leur sport favori : les médisances.
Petit détail gênant, le portable de Pierre, mal verrouillé, a appelé Charles et Carole qui, en direct, entendent tout ce que leurs amis pensent d’eux.
Estomaqués et très remontés, ils décident de s’amuser un peu d’eux, de se venger.
"J'aime beaucoup ce que vous faites" est un condensé de toute l’hypocrisie qui rythme les relations humaines.
C’est un spectacle très drôle, emmené par la fraîcheur des comédiens.
A découvrir sans hésitation !


*"J'aime beaucoup ce que vous faites" de Carole Greep, mise en scène de Xavier Letourneur. Samedi 24 à 20h30. Tarifs : 20 € (plein) et 10 € (réduit).

C'est mon homme...

Drocourt village, une poche de ruralité perdu dans un océan industriel et minier. Une jeune femme y vit, elle aime. Elle raconte sa vie, ses amours, ses ruptures, ses désillusions mais aussi ses joies. Le tout dans un patois qui nous fait replonger dans les racines de notre région. "Mi, min homme..." est un hymne à l'amour, des hommes et d'un terroir.

*"Mi, min homme..." de John Mitone et Christelle Moquet dans la petite salle de l'Escapade. Mise en scène de Savério Maligno. Aujourd'hui à 15h et 20h30. Tarifs : 2 € (plein) et 1 € (réduit).

Le sens du rythme...

Ils l'ont dans la peau, les élèves d'établissements scolaires d'Hénin-Beaumont et Montigny-en-Gohelle qui ont participé, hier après-midi, à une présentation de leur travail avec Julien Candas. Durant plusieurs semaines, ce batteur-percussionniste qui officie entre autres au sein des Biskotos a initié les enfants et les adolescents aux rudiments du rythme et des percussions. Des plus petits aux plus grands, ils ont tous démontré qu'ils avaient bien appris leur leçon tout en y mettant du coeur. Julien Candas et les enseignants ont, quant à eux, démontré que l'apprentissage de la musique pouvait être ludique et profitable.

Dobacaracol : Le soleil vient du Québec

Avec des petites mélodies, un rythme qui donne envie de danser et de chanter, une présence scénique impressionnante et des paroles douces et métissées, soyez les bienvenus dans l’univers des Dobacaracol. Chez ces deux chanteuses percussionnistes du Québec, accompagnées de quatre musiciens: africanité, reggae et chanson se croisent. Après une tournée des grandes salles en première partie de Tryo, leur dernier album « Soley » est certifié disque d’or au Canada.
A suivre.. vite… Ça se passe jeudi soir à l'Escapade dans le cadre du festival des Enchanteurs.
Cactus in Love ouvrira le bal avec ses petites mélodies entêtantes.

Ils ont gagné!
Samedi soir, lors d'une soirée écoute à la Belle Anglaise, l'Escapade avait mis en jeu trois places pour le concert de Dobacaracol. Les heureux gagnants sont : Gaétane Deljurie (Hénin-Beaumont), Paul Delannoy (Courrières) et Julie Druelle (Courrières).

*Concert Cactus in Love et Dobacaracol, jeudi 22 à partir de 20h30. Tarifs : 10 € (plein) et 8 € (réduit).

La cérémonie de la bière

C'est ce qui s'appelle une immersion dans le réel. Quoi de mieux qu'un bistrot pour raconter le pub irlandais. Le pari a été brillamment relevé par Savério Maligno et Félix Verhaverbeke, deux soirs de suite au Barzac et à la Belle Anglaise, deux estaminets héninois.


Dès le début du spectacle, le dépaysement est complet. Adossé au comptoir, un violoniste joue ces mélodies venues du fond des âges de la rude Irlande. Une entrée en matière qui fleure bon la pinte de Guiness dans laquelle on souhaiterait tremper ses lèvres. Mais à l'instar de la cérémonie du thé chère aux Japonais, le service et la dégustation d'une Stout ne s'improvise pas. Le texte d'Yves Brulois, interprété avec un brio certain par Savério Maligno et Félix Verhaverbeke, décortique le cérémonial mais dresse aussi une belle galerie de portraits des clients des pubs. Des figures hautes en couleurs qui pratiquent avec un art consommé la technique des neuf cercles de la pinte de Guiness. De ces Irlandais dont on dit qu'à plus de 5 kilomètres de chez eux, ils transforment un périple en beuverie. Légende ou réputation fondée? En tout cas, cela a donné lieu à un spectacle vivant qui pouvait se déguster par petites gorgées ou grandes lampées. A quand la prochaine tournée?

*Pour tous ceux qui ont envie de découvrir l'expérience du théâtre au bistrot, la compagnie Franche Connexion leur donne rendez-vous le jeudi 22 mars à 20h30 au Coq lillois et le jeudi 29 mars à 20h30 au Barzac pour "Cambrinus" un conte flamand où il est aussi question de bière. Tarifs : 2 € (plein) et 1 € (réduit).

L'effet Zapillons

Un battement d'aile de papillon au Brésil peut-il déclencher une tornade au Texas? Allez savoir. Mais la fameuse théorie de l'effet papillon a trouvé un débouché inattendu dans la création de Christian Cailleret, "Zapillons".
Pendant trois jours, petits et grands spectateurs ont vibré aux aventures de Louis, Caroline et Océane, trois jeunes papillons à peine sortis de leur chrysalide et qui partent à la découverte du vaste monde (en fait, le terrain vague de l'autre côté de la rue) sous l'oeil bienveillant de Zapillon, le vieux sage. Une tempête va bousculer leur vie de jeux, de rires et de chansons. Pour ne pas passer pour un froussard aux yeux de la gent féminine, Louis partira à l'assaut de la tourmente qui a obscurci le ciel et "avalé" le soleil. Cette quête de la lumière perdue prendra du temps. Comme le constate Louis : "L'infini, c'est long... Surtout vers la fin". Mais le beau temps reviendra et avec lui le temps de l'insouciance.
D'une histoire simple, Christian Cailleret a su faire une fable joyeuse sur l'amitié, la solidarité et le courage. Ce joli conte est émaillé de surprises pour les petits et de clins d'oeil pour les grands. Un spectacle touchant qui reste léger. Comme un vol de papillons.

C'est un jardin extraordinaire...

Mais dans celui qui pourrait être le cadre de "Zapillons" on n'y trouve pas de canard qui parle l'anglais. Le texte mis en scène par Christian Cailleret et interprété par la compagnie en Aparté conte les aventures de trois papillons et d'une tourmente imminente. Réussiront-ils à échapper à cette catastrophe annoncée? Entre poésie, danse, musique et peinture, "Zapillons" entraîne les petits et les grands dans la magie d'un conte protéiforme. Une pièce colorée qui vous fera oublier la grisaille du quotidien.

* Zapillons par la compagnie en Aparté. Lundi 12 à 15h; mardi 13 et mercredi 14 à 10h et 15h. Tarifs : 8 € (plein) et 5 € (réduit).

"Aux urnes etc" : Ciao!

Hier, le soleil a joué l'invité de dernière minute pour l'ultime journée de "Aux urnes etc..." en terre héninoise. Pour toute l'équipe de l'Escapade (techniciens, employés et bénévoles) comme pour tous ceux qui animaient le site depuis le début de la semaine, cette présence aura été la bienvenue. Cet avant-goût printanier était au diapason des artistes qui se sont produit pour ce dernier jour. L'énergie des Wampas, le charme des danseuses de Wattrelos, l'humour d'Yves Ghiot ou de Manu, les ritournelles intemporelles de Renaud chantées par Frédo (des Orgues de Barbak) ont été les ingrédients d'un joli point final de ces trois journées de débats et musique.

Invitée de dernière, une troupe de danseuses venues de Wattrelos ont été plébiscité par un public bon enfant.

Frédo connaît son Renaud sur le bout des doigts. A la guitare comme à l'accordéon.

Yves Ghiot. Ce chanteur d'Outre-Quiévrain a été l'une des bonne surprise de ces trois jours.

L'un des musiciens de Manu. Attention, un oeil noir vous regarde!

Didier Wanpas. Un showman dans la lignée d'Iggy Pop. Et drôle avec ça.

"Aux urnes etc" : place à l'image

Avant de repartir pour la dernière de "Aux urnes etc...", voici quelques photos de la seconde journée. Au menu : débat sur l'environnement, concert avec Alain Val, Semtazone, 13 à table et K2R Riddim. Ce soir, c'est la fin, voilà le programme du jour :

Thème du jour : Accès aux droits fondamentaux/petit état des lieux...
De 15h à 16h, table ronde avec : l'Observatoire international des prisons, Génépi.
17h : Concert avec les Wampas
De 19h à 21h, table ronde avec : la Ligue des Droits de l'homme, le DAL (Droit au logement)
21h : Concert avec Frédo (des Ogres de Barback) chante Renaud, Yves Ghiot

Débats et frites à volonté.

Alain Val. "¡Compañeros obreros, nunca seremos vencidos!", comme dirait le Che.

Semtazone, un rock aux accents musette gouleyant.

Un invité surprise pour 13 à table.

K2R Riddim, le reggae n'est pas antinomique avec l'énergie.

"Aux urnes etc..." : vive le bénévolat!

Ne voyez aucune ironie dans ce titre (peut-être) un brin provocateur. Si la grosse machine qu'est "Aux urnes etc..." a vu le jour, c'est en grande partie grâce à des bénévoles qui n'ont pas ménagé leurs peines pour que le projet voit le jour.
Hier, outre les professionnels, l'Escapade était aussi représentée sur le site de la place de la Perche par des bénévoles. Caroline, Germain, Patrick et Julien ont passé la soirée à distribuer des plaquettes d'annonces de concerts, changer les sacs poubelles, faire attention à ces petits riens qui peuvent vous gâcher la fête. Pour eux, l'engagement qui était au coeur des débats du jour, est une réalité quotidienne.
Bon, leur dévouement ne les a pas empêché de profiter de l'affiche (alléchante) qui était proposée. Du rock énervé et amusant des Grosses Papilles en passant par les incontournables Marcel et son Orchestre, Syrano et son univers bancal et poétique et le rap "chti" aux influences multiples de MAP, la soirée était éclectique. Et ça a plu à la foule. Car le chapiteau était plein comme un oeuf. Et quatre bénévoles ont fait leur part pour que tout se passe bien. Chapeau bas.

Les Grosses Papilles

Syrano

Marcel et son Orchestre

MAP

*Programme du jour :
Thèmes du jour : La terre est-elle assez grande pour satisfaire nos besoins? L'homo sapiens est-il un être responsable et recyclable?
De 19h à 21h, table ronde avec : Bruno Villalba, Greenpeace, Choeur de fondeurs, la Chaîne des terrils, SARL.
21h : Concert avec Semtazone, K2R Riddim, Treize à table, Alain Val, Gérard Buisine, Nasdrowié.

Demain "Aux urnes etc."!

Les Héninois qui passent régulièrement place de la Perche ont pu constaté l'installation de deux chapiteaux depuis hier. Ces deux grandes tentes vont, à partir de demain, accueillir l'étape "nordiste" du collectif "Aux urnes etc...". Au menu : des débats et de la musique.

Pendant ces trois jours, l'Escapade va être mobilisé pour ce grand raout démocratique. Votre blog préféré sera aussi de la partie. En attendant, voilà le programme :
*8 mars :
Thème du jour : Quels nouveaux engagements citoyens?
De 19h à 21h, table ronde avec : Mouvement pour une alternative non-violente, les Enfants de Don Quichotte, Attac, Choeur de fondeurs , le Plan B, Franck de Marcel et son Orchestre. Le tout agrémenté de respirations artistiques avec le slam de Julien Delmaire.
21h : Concert avec Marcel et son Orchestre en acoustique, MAP, Syrano, les Grosses Papilles.

*9 mars :
Thèmes du jour : La terre est-elle assez grande pour satisfaire nos besoins? L'homo sapiens est-il un être responsable et recyclable?
De 19h à 21h, table ronde avec : Bruno Villalba, Greenpeace, Choeur de fondeurs, la Chaîne des terrils, SARL.
21h : Concert avec Semtazone, K2R Riddim, Treize à table, Alain Val, Gérard Buisine, Nasdrowié.

*10 mars :
Thème du jour : Accès aux droits fondamentaux/petit état des lieux...
De 15h à 16h, table ronde avec : l'Observatoire international des prisons, Génépi.
17h : Concert avec les Wampas
De 19h à 21h, table ronde avec : la Ligue des Droits de l'homme, le DAL (Droit au logement)
21h : Concert avec Frédo (des Ogres de Barback) chante Renaud, Yves Ghiot

Tarifs : Les débats et les animations sont gratuits. L'entrée pour les concerts est de 7 € par soir. Possibilité d'acquérir un pass pour les trois concerts à 20 €.

Fragments d'intimité

En ce domaine, la parole est rare. Vous connaissez beaucoup, vous, des hommes qui acceptent de parler des femmes de leur vie devant n'importe quel quidam?

Ce petit tour de force a été réalisé par la compagnie TDC dans des villes du Bassin minier et dans le Valenciennois. Résultat : Des mots simples, une expression brute qui ne parviennent pas à masquer l'amour et la tendresse. De cette collecte de paroles, TDC et le metteur en scène Dominique Surmais a trié un face à face entre un comédien et une comédienne qui donnent une consistance aux mots. Un exercice théâtral inhabituel.

* Les belles confidences par la compagnie TDC. Aujourd'hui et demain à 19h. Tarifs : 8 € (plein) et 5 € (réduit)

L'Eurovision à l'Escapade...

Si, si, vous avez bien lu. Le concours de la chanson Eurovision, le monument de la chanson populaire et parfois complètement kitsch fera escale à l'Escapade, le 6 avril prochain avec le concert des Fatals Picards. Les hérauts de la "Picardia Independenzia" viennent de remporter la finale de la sélection française. Ils représenteront donc l'hexagone le 12 mai à Helsinki avec leur tubesque "l'amour à la française".
L'étape héninoise de la conquête européenne de nos voisins, aura lieu le vendredi 6 avril à partir de 20h30. Les Kanards Lakés ouvriront les festivités. Tarifs : 10 € (plein) et 8 € (réduit). A ce prix là, c'est cadeau!!

Un week-end en 36

Pour ceux qui auraient raté les lectures-spectacles du "projet 36", l'Espace Lumière et l'Escapade offrent une séance de rattrapage, ce week-end, avec quelques bonus.

Depuis mercredi et jusque mardi prochain, l'Espace Lumière (le cinéma de centre ville d'Hénin-Beaumont) donne le ton avec la projection de grands classiques de l'époque. Outre les mythiques "La bête humaine", "La règle du jeu", on pourra découvrir ou re-découvrir "Le crime de M. Lange", "Les bas-fonds", "La belle équipe", "La Marseillaise" et "La vie est à nous".
La projection de ce dernier, ce soir à 20h30, sera suivie d'une conférence sur Jean Renoir (sa vie, son oeuvre...) par Rabire Bellahcene, professeur de philosophie et grand connaisseur du cinéaste.
Samedi à 20h30, place à la compagnie Sens Ascensionnels et son spectacle "36, un autre monde est possible" qui précèdera la projection de "La belle équipe" de Julien Duvivier.
Enfin, dimanche à 18h, la Compagnie égrènera "Mon 1936" après la projection de "La Marseillaise" de Jean Renoir.
Une façon divertissante et enrichissante de mieux comprendre cette période importante de notre histoire contemporaine.

Je veux du cuivre...

Il y a eu du swing et de la chaleur, hier soir, dans la salle de spectacle avec la Band à Donff, une fanfare qui se définit elle-même comme funk, ska et reggae. Mais leur prestation n'était pas l'essentiel de ce concert.
Cette prestation n'était que l'étape finale d'un travail mené par les huit membres de la fanfare avec des élèves du collège Jean Macé d'Hénin-Beaumont et du Centre Mozart d'Oignies. Durant plusieurs semaines, les musiciens ont appris aux enfants et adolescents les rudiments de l'utilisation d'instruments à vent, dans le cadre d'un opération initiée par la Communauté d'agglomération d'Hénin-Carvin.
Sur la scène de l'Escapade, les élèves n'ont pas ménager leurs efforts pour montrer qu'ils avaient bien retenu la leçon. Et ils y ont même pris un certain plaisir. C'est comme ça que démarre de grandes carrières...