26 avril 2007

Quel Baz'Art!

Ce n'est pas la Star'Ac ni la "Nouvelle star", c'est le Grand Baz'Art! La 6ème édition se déroule cette année à l'espace Grossemy de Bruay-La-Buissière, Ça se passe ce soir à partir de 19h. Pendant près de quatre heures, une centaine de musiciens venus de Bruay-La-Buissière, Mazingarbe, Wingles et Hénin-Beaumont donneront le meilleur d'eux-mêmes (et le plus souvent pour la première fois en public) sur les deux scènes de l'espace Grossemy. Il y en aura pour tous les goûts de la chanson française au punk en passant par la techno. Une belle mise en bouche pour la fête de la musique.
*Le Grand Baz'Art, ce soir à partir de 19h à l'espace Grossemy, cours Kennedy à Bruay-La-Buissière. Tarif : 2 €

18 avril 2007

Editeur musical : kézako?

Si vous voulez tout savoir sur cette profession méconnue mais indispensable dans le développement et la vie d'un artiste, venez à la "rencontre avec les pros" qui se déroulera à partir de 18h30 à l'Escapade. Xavier Colin de WTPL qui a en charge Marcel et son Orchestre sera là pour répondre à toutes vos questions. Côté musique, Yannick Kaczmarek présentera des extraits de son CD à venir. Viendez tous!

11 avril 2007

Deux solitudes ensemble...

Attention, pièce féroce. "Occident" est un miroir sans concession sur la vie quotidienne d'un couple à la dérive. Une vie usée par la force de l'habitude qui navigue entre l'encéphalogramme plat et les coups de sang des retours de beuverie de l'homme. Le texte de Rémi de Vos ne fait pas dans la dentelle mais permet de susciter la réflexion. Un spectacle salutaire.

* "Occident", par la compagnie Méta Jupe. Jeudi 12 à 19h et vendredi 13 à 20h30. Tarifs : 12 € (plein), 8 € (pré-vente) et 5 € (réduit).

Le vaisseau de l'imaginaire

Vision inhabituelle, hier après-midi, dans la salle de spectacles de l'Escapade. Une maison de toile est posée au centre de la salle. Tout de blanc vêtu, un hôte accueille les tout-petits pour les emmener dans un voyage immobile qui leur a fait découvrir le quotidien avec un autre regard. Parfois, un peu d'imagination suffit à changer la vie.

10 avril 2007

Il était un petit navire...

Sid, Kli, Zof et Fane jamais ne cessent… Pêchent ... Parcourent la terre entière, les chemins enfantins à glaner des sons et des chansons, des couleurs, des senteurs, des matières de toutes sortes…
Il y a Sid, le pêcheur de sons, avec sa canne à sons.
Il y a Kli, le bricoleur avec sa boîte répare tout.
Il y a Zof, l’attrape couleur, chercheur de lumières et de teintes et Fane, le cuisineur, qui se balade avec un caddie rempli de boîtes.
C’est dans leur maison de toile qu’ils invitent les enfants.
Les tout-petits découvrent les choses simples du quotidien. Si simple en apparence.
Avec une pincée de curiosité, une touche d’imagination, beaucoup de malice, une part de rêve et nous voici transportés dans l’univers de ce spectacle concocté par le Théâtre de l'Aventure.

* Ho! Hisse!, aujourd'hui à 15h et 18h. Tarifs : 8 € (plein) et 5 € (réduit)

09 avril 2007

Vive l'Eurovision!

Y'a des jours comme ça, ça va bien. Vendredi le soleil était au rendez-vous. Le public aussi pour le concert des Fatals Picards. Les représentants de la France à l'Eurovision étaient en forme. Le concert a été grandiose. Ça fait du bien une oasis printanière dans un océan de morosité.

Les Kanards Lakés. Du funk-punk-rock-métal festif. Rien que ça.
Il valait mieux ne pas être agoraphobe, vendredi soir à l'Escapade. Dans certains endroits névralgiques (salle de concert, bar...), ça ressemblait au métro pendant les heures de pointe. Côté musique, ça se bousculait aussi au portillon. Les Kanards Lakés ont ouvert le bal de façon très énergique. Leur rock solide et vitaminé porte des textes qui décrivent avec justesse les déboires du quotidien (Ah, "une journée de m...", quelle poésie). Les régionaux de l'étape n'ont pas fait dans la dentelle mais valait mieux assurer le coup avec ce qui allait suivre.
Les Fatals Picards restent, à l'instar de Marcel et son Orchestre, un groupe de scène. Leur sélection pour l'Eurovision ne change rien à leur façon d'être. Sur scène, ça pulse, ça saute; Ivan et Paul électrisent le public qui joue le jeu à fond. Le rock sans fioritures des Fatals rassemble les adeptes de la première heure et les convertis de l'emballement médiatique. Le groupe en profite pour passer en revue ses titres les plus emblématiques dont l'ineffable "Djembé man", un prétexte à un délire verbal assez réjouissant. Mais c'est évidemment "l'Amour à la française" qui remporte haut la main la palme de la chanson la plus reprise par le public. Si ça se passe comme ça à Helsinki, le 12 mai...
Les Fatals Picards, des vrais rockers. La preuve.

06 avril 2007

Un "Fatal" coup de crayon

Ils devaient mettre un peu d'ambiance musicale, ils ont été les forçats du feutre et du stylo bille réunis. Avant le concert de ce soir (pour ceux qui reviendraient de la planète Mars, c'est complet!), les Fatals Picards ont fait une halte à Cultura , dans la zone commerciale du Bord des Eaux. Il était initialement prévu qu'ils fassent un showcase (concert en acoustique avec une petite sono, en français). Mais des imprévus techniques en ont empêché la tenue. Pas grave, nos dignes représentants à l'Eurovision ont animé une séance de dédicace à peine descendus du camion. L'ambiance était sympa et détendue et les bougres ont l'air en forme. Ça va chauffer ce soir!

Avant...
Après...

L'image et le son

Inutile de se cacher derrière son petit doigt, l'enseignement des disciplines artistiques est le parent pauvre de l'Education nationale. Et pour ce qu'il en reste, la méthode utilisée peut souvent s'avérer, pour les enfants, plutôt rebutante. Le petit spectacle donné hier par les élèves de la classe de CM2 de Mme Kopaczewski, de l'école Guy Mollet, sortait des sentiers battus avec une approche originale. Partant d'une série de photos extraites du remarquable travail de Yann Arthus-Bertrand "la terre vue du ciel", les enfants sont venus poser une trame sonore sur les images de notre bonne vieille planète. Les photos défilaient sur un grand écran et les prouesses vocales des enfants leur apportaient une nouvelle dimension et offraient un regard neuf sur des images connues. Un nettoyage de l'oeil par les oreilles, en quelque sorte.

03 avril 2007

Interview à la Picarde

C'est une recette usée jusqu'à la corde mais qui ne vieillit pas. Prenez le chanteur d'un groupe en vue, posez lui des questions qu'on lui a déjà posé une bonne centaine de fois en deux semaines, mélangez joyeusement et étalez tout ça. Laissez phosphorer pendant deux heures et servez chaud. Quand ce sont les Fatals Picards dans le rôle des "interviouvés", le plat devient bien épicé. Papilles sensibles s'abstenir.
Déjà, ces gars-là ne font rien comme les autres. S'appeler les Fatals Picards et vivre à Paname tout en revendiquant pendant un temps l'indépendance de la Picardie, ça suppose une bonne dose de schizophrénie. Clamer "Mon père était tellement de gauche" tout en décidant "Et puis merde, je vote à droite" en se rendant "A l'enterrement de Derrick" en compagnie de "Bernard Lavilliers". Faire un groupe avec deux chanteurs et participer à l'Eurovision.
Ah ben oui d'ailleurs, quelle drôle d'idée... Un groupe de rock festif qui souhaite succéder à Marie Myriam, la dernière française à avoir remporté le concours. Ivan et Paul, les deux chanteurs, avouent : "C'est notre maison de disques qui nous a fait cette proposition. C'était amusant et ça nous paraissait une belle opportunité. D'autant que nous développons un nouveau concept avec l'album "Pamplemousses mécaniques". Picardia Independenzia, c'est du passé. Et puis, c'est du second degré, on l'assume complètement". Ce qu'ils ne vous diront pas, en revanche, c'est que de féroces indépendantistes picards les obligaient, sous peine de sévices effroyables (écouter l'intégrale de Clayderman en boucle...), à chanter "Picardia independenzia" à chaque concert. Forcément, ce genre de traitement, ça laisse des traces. Et ça peut vous mener à l'Eurovision. "Tant mieux", lancent de concert Ivan et Paul (à moins que ce ne soit le contraire...). "Cette petite chanson sans prétention finement intitulée "l'amour à la française" a été écrite et enregistrée en deux après-midis. C'est un morceau de pop/rock un peu sucré avec un texte plein de gros clichés sur Paris, mais ça reste drôle. On voulait faire quelque chose d'un peu différent. C'est plutôt réussi au vu des bons échos que nous avons eu". C'est tellement réussi que cette hilarante chansonnette se retrouve sélectionnée pour représenter la France à l'Eurovision. "On va leur apporter du bonheur! C'est le genre d'opportunité qu'on ne peut pas laisser passer".
Evidemment, cette sélection, ça chamboule la vie. "Les sollicitations des médias, c'est sans aucune commune mesure avec ce que nous connaissions jusque-là. Et si on gagne, on sera sur NRJ!.. Sinon, ben ça sera comme avant!", c'est à dire France Inter et tutti quanti. Y'a pire comme exposition médiatique.
En attendant "le grand soir" (ça se passera le 12 mai prochain à Helsinki), les Fatals Picards continuent à sillonner les routes de France et de Navarre. Ils passeront à l'Escapade vendredi, mais c'est complet, sold out, et tout ça. Donc, "si t'as pas ton billet, tu peux te rhabiller!", vous dira avec un charmant sourire, la caissière des lieux. Si vous voulez malgré tout voir les héros du jour, jetez un oeil au JT de 13h de France 2 vendredi puis rendez-vous vers 17h à Cultura pour un showcase qui risque de rester dans les mémoires. L'eurovision, comme c'est excitant!

* Les Fatals à Hénin, c'est complet. Mais le même soir, dans le cadre du festival des Enchanteurs, c'est François Hadji-Lazaro qui sera sur la scène de l'espace Ronny-Coutteure de Grenay avec Oaï Star en première partie. Ça commence à 20h30. Tarifs : 10 € (plein) et 8 € (réduit).

02 avril 2007

Le temps des cigognes..

Quand le ventre de l'institutrice de CM2 s'arrondit de jour en jour, les élèves gambergent. Ils en ont des questions à poser. Et elle ne sait pas trop comment leur dire ce qui lui arrive. Tout ce petit monde parle, joue, se fâche, vit tout doucement sa vie.
En solo sur scène, Hadi Boudechiche donne corps aux histoires des enfants. Il passe de l'un à l'autre et nous replonge avec délice dans le monde de l'école et de la cour de récréation. Un grand bol d'air avant les vacances.
Photo : Benoît Pelletier

* "Ce ventre-là" par le Théâtre de Cuisine. Mardi 3 à 10h et 15h, mercredi 4 à 15h. Tarifs : 8 € (plein) et 5 € (réduit).