30 juin 2008

En Avignon...

Les vacances sont là. Enfin presque... Et en tout cas pas pour tout le monde. Pendant que certains exploiteront les vertus du farniente, d'autres sueront sous les sunlights, ou à côté. C'est le cas de Yannick Taisnes, le régisseur général de l'Escapade qui est en train de mettre la dernière main à ses préparatifs pour Avignon. Car, pour la seconde année consécutive, l'Escapade, par le biais d'une troupe en résidence dans ses murs, sera de nouveau présente au plus grand fetival de théâtre de l'hexagone (et même un peu plus d'ailleurs).
Cette année, Yannick part avec la Compagnie. L'équipe de Saverio Maligno jouera "Bashir Lazhar" du 10 au 31 juillet à Présence Pasteur, 13 rue du Pont Trouca à Avignon dans le cadre du Off. Après BVZK et "Solo para Paquita", l'Escapade s'offre une nouvelle incursion en terre avignonnaise. Les représentants de la salle héninoise ne seront pas isolés puisqu'ils pourront retrouver Christophe Moyer et la compagnie Sens Ascensionnels qui seront là pour "les pensées de mademoiselle Miss". Ça doit surement vous dire quelque chose. Sinon, regardez dans les archives du blog...


24 juin 2008

C'était la fête ! (bis)

En images...
Le théâtre de verdure, c'est ça.
La Jonction, dehors, dedans.
Et les gars, ça swingue ici !
Melting Potes, le groove dans la peau.
Trois roues sous un parapluie, le retour.

C'était la fête !

A la musique, samedi à l'Escapade et dans des bars héninois. Après la restitution des ateliers musicaux, la Jonction prend d'assaut la scène du théâtre de verdure. Avant de lâcher les chiens de leur rap revendicatif, les quatre Lillois se plient bien volontiers à l'exercice toujours un peu périlleux du débat.
Le départ de la Cachaça et de la capoeira, en face de l'Escapade, donne le coup d'envoi de l'envol des notes. Tandis que les rythmes brésiliens se répandent à travers les artères de la ville, Trois roues sous un parapluie commence son set à l'Escapade. Ce groupe lillois qui fait dans la chanson française douce-amère est l'un des deux finalistes du Coup de ressort, le tremplin de l'Escapade créé par Pascal Béclin. La Cachaça revient de son périple urbain que déjà Appleseeds, l'autre finaliste, déboule avec sa pop circa Oasis/Blur et une énergie pas feinte.
Après bien des discussions entre les membres du jury, c'est Trois roues sous un parapluie qui décrochera la timbale du Coup de ressort 2008 et ouvrira pour une tête d'affiche lors de la saison prochaine.
Pendant ce temps-là, dans les bars partenaires (le Bar Rock, le Yearling, le Bistrot, Label anglaise et le Pub Saint-Martin) les amplis sont chauffés à blanc et les groupes s'en donnent à coeur joie. Le public est ravi, d'autant qu'il y en a pour tous les goûts. Du côté de l'Escapade, c'est Melting Potes qui prend le relais. Ces vieux routiers de la scène régionale se sont retrouvés pour un "rythm'n'blues review" que ne renieraient pas les Blues Brothers ou Tower Of Power. De quoi amener le public jusqu'au bout de la nuit. Enfin, pas tout à fait... C'est Trois roues sous un parapluie qui clôt l'édition de la fête de la musique, cru 2008, de fort belle manière.
La Jonction est sur scène, ça rappe...
La Cachaça. le Brésil comme si vous y étiez.

Trois roues sous un parapluie et une chanteuse douée à la clarinette.Appleseeds s'était mis sur son 31.Elise au Bistrot. Le rock existentialiste existe. Si, si...

13 juin 2008

Les ateliers au boulot, en rando

Ça fait partie des rites de l'Escapade. Comme l'ouverture de saison socio-culturelle. Des moments particuliers propres à la structure. La randonnée culturelle organisée, samedi dernier, avec l'Amicale laïque permet de drôles de découvertes. Ça passe par l'atelier guitare ou le théâtre animé par Serge Dubois, le tout dans des lieux inhabituels pour ce genre d'exercice. On redécouvre une cour d'école, un parc verdoyant niché au coeur d'une ancienne cité minière tout en profitant d'un temps printanier par excellence. Cette balade bucolico-poético-musicale s'est achevée à l'Escapade avec la représentation de "le 18 janvier 1943 à 19h30"par le théâtre amateur de Carvin, une évocation sobre et poignante de la vie d'Emilienne Mopty, une résistante montignynoise décapitée le 18 janvier 1943 à 19h30.
Changement d'ambiance, le lendemain, avec la restitution de l'atelier slam. Les mots sont scandés, bousculés, triturés pour prendre un nouvel essor dans la bouche des slammeurs. Une mise en bouche pour la fête de la musique.
Au détour de l'école Pantigny.

Quelle époque ?

18 janvier 1943 à 19h30.
Slam un jour, slam toujours.

Ah ! Léa !!!

Parfois, il y a des moments de grâce dans le monde du spectacle. Le "A de Léa", par la Compagnie du Nouveau Jour, fait partie de ces petits plaisirs qui se dégustent sans arrière-pensée. Ce qu'a fait sans retenue, samedi soir, le public de l'Escapade qui a été enchanté par l'histoire sonore et dansante d'une petite fille, Léa, et de ses doubles Les A et de leurs aventures au pays des mots. Avec des jeux de fenêtres et une chorégraphie fraîche et astucieuse, la Compagnie du Nouveau Jour prouvent que les mots peuvent parfois se passer de la parole et être, quand même, compris.


12 juin 2008

Du conte, des ateliers

Ça sent la fin de saison à l'Escapade. Les restitutions d'ateliers se succèdent à un rythme effréné. Mais ce sont des contes qui, vendredi dernier, ont donné le coup d'envoi de cette dernière partie de saison, avec une belle prestation de Christelle Moquet sur le rôle de la femme dans l'évolution de la société humaine au fil des siècles. "Elles" est un monologue à plusieurs personnages (si, si ça existe...) interprété avec la fougue et la finesse voulues pour tenir le public en haleine. La maison de quartier Maurice Thorez n'en est pas encore revenue.

Le lendemain, place à l'expression des corps avec la restitution de l'atelier danse de Geneviève Abdouci. C'était virevoltant, chatoyant et ça a bien plu aux parents. Une excellente entrée en matière pour le "A de Léa".

06 juin 2008

Eternel féminin ?

Existe-t-il vraiment ? Au travers du portrait de sept femmes, fort différentes, de sept époques de l'épopée humaine; Christelle Moquet va nous conter la place de la femme dans la société. "Elles" sont fortes, faibles, innocentes ou libertines, mais elles nous racontent toutes des histoires émouvantes drôles ou tragiques. Se glissant dans la peau de l'une à l'autre, Christelle Moquet vous fera voyager dans un saisissant raccourci de l'histoire de la condition féminine. Ça se passe dans le cadre des Vendredis du conte en partenariat avec Droit de Cité.
* Elles, vendredi 6 juin à partir de 20h, maison de quartier Maurice Thorez. Tarifs : 2 € (plein) et 1 € (réduit).

Jeux de mots

Quoi de mieux qu’un livre pour voyager ? Absorbée par sa lecture, une petite fille, Léa, plonge dans son ouvrage et découvre une Maison-livre où les mots vivent et... où elle est multiple! Ses doubles parfois « Léa », parfois « les A », vont lui disputer le « je ». On passe de l’univers, un brin déjanté, de Lewis Carroll au monde comique et poétique de Buster Keaton. Créée par la Compagnie du Nouveau Jour, cette fantaisie chorégraphique, vocale et audiovisuelle librement inspirée du roman pour enfants « le Monde est Rond » de Gertrude Stein est une belle fable sonore, chantante, dansante et colorée qui amène les enfants à la découverte et à la rencontre de l’autre.
En première partie, l’atelier de danse de Geneviève Abdouci restituera son travail de l'année.