Le one man (ou woman) show peut vite tourner à l'exercice casse-gueule par excellence. Hier, pour les deux représentations de "Mi, min homme...", Christelle Moquet a maîtrisé la chose d'une façon hilarante.
Seule au milieu du public avec un lampadaire et un fauteuil des années 70. Ça évite les explications inutiles pour situer l'action dans le temps. Christelle Moquet se glisse avec un naturel confondant dans la peau d'une jeune femme vivant dans ce bassin minier qui est à l'aube de son déclin. Elle raconte sa vie et ses amours (surtout ses amours) sans chichis ni fioritures mais avec un humour qui a suscité bon nombre de fou-rires. C'est frais, c'est drôle et intégralement en patois. Cette langue si familière mais de moins en moins usitée a permis au public de mieux adhérer encore au personnage et aux rebondissements de son quotidien. Après tout, peut importe le langage, l'amour en est un et universel.
24 mars 2007
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire