Là, changement d'ambiance. Tel un félin, Joan Bellviure, le comédien de la compagnie l'Embardée tourne en rond en relisant son texte. Mais dès le début de la lecture, tout semble aller de travers. Joan s'exprime en espagnol, au plus grand désarroi et à la plus grande perplexité de la majorité de l'auditoire. Il s'en amuse : "Je ne parle pas assez fort?" puis débute la lecture en français. Mais le terme de lecture n'est peut-être pas le plus approprié tant Joan Bellviure se permet des digressions marquées du sceau d'un humour pince-sans-rire déconcertant et hilarant. Pour se remettre de ses émotions le public peut apprécier l'interprétation de classiques de la chanson paragayuenne par Wladimir Beltran. Ce "foutoir organisé" est en fait une redoutable mécanique qui emmène le spectateur du rire à l'émerveillement en passant par l'émotion. Pour tous ceux qui auraient raté ce grand moment, rendze-vous les 3 et 4 avril à l'Escapade pour de nouvelles représentations des "animaux blancs".



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