Cocktail au goût de surprise, samedi soir, pour le dernier concert de l'année. L'affiche était alléchante, les registres d'Usmar et d'Ours connus, la soirée promettait d'être bonnes. Les promesses ont été tenues au-delà de toutes les espérances. Ainsi d'Usmar qu'on présente comme électro-pop. La musique de ses débuts à évoluer, avec l'arrivée de musiciens, vers une chanson aux rythmes nonchalants au swing jazzy évident.
Avec l'intermède musical proposé par le John Mitone Orchestra, le changement d'atmosphère fut brutal. Saverio Maligno lisant des textes de Charles Bukowski sur une rythmique bluesy poisseuse striée des larsens de la guitare de Samuel Dewasmes, le changement d'ambiance valait le déplacement et le public a apprécié ce déconcertant impromptu.
La vedette du jour, Ours, a lui aussi pris le public à contrepied. Un début tranquille, et d'un seul coup le fils de qui vous savez (mais si, le pote de Voulzy) part dans une furia électrique qui fait bondir les spectateurs de leur fauteuil et les amène devant la scène. Bon, c'était le but recherché. A partir de ce moment, Ours prend le concert en main et emmène un public conquis des rives africaines à celles du Brésil. Il s'amuse, dialogue, lance un jeu "donnez nous un mot, n'importe lequel, et on en fait une chanson"... et ça marche. L'histoire d'amour entre Ours et le public de l'Escapade se poursuivra tard dans la nuit avec une séance de dédicaces qui laissera de bien beaux souvenirs. Pour les images, c'est en dessous que ça se passe.
17 décembre 2007
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