

Pendant près de deux heures, on est en pays de connaissance, des "Ballons rouges" à "Je suis malade" en passant par "La chanteuse à vingt ans" ou "Les petites femmes de Pigalle", on replonge dans son enfance, dans sa jeunesse. Mais au-delà des souvenirs, Serge Lama impressionne toujours par sa voix. Un timbre qui n'appartient qu'à lui, la gouaille dans les chansons légères, la gravité dans celles plus intimes, l'âge ne semble pas avoir prise sur cette voix. Et pour mieux le démontrer, à la fin du spectacle, lors de "Je suis malade", Serge Lama - délaissant le micro, a terminé le dernier refrain a capella dans un silence quasi-religieux. La marque des grands se reconnait parfois à des petits riens.



1 commentaire:
Je pense avoir compris que vous êtes l'organisateur de ce magnifique spectacle. Merci beaucoup à vous de m'avoir permis une fois encore d'applaudir chez nous, dans le Nord, ce chanteur que j'admire. Bravo pour l'organisation. Une seule fausse note : cette maudite soufflerie, gênante sur les chansons les plus mélancoliques ou "intimistes" de l'artiste. Je vous invite à visiter mon blog, où j'ai écrit un petit billet sur ce spectacle d'Hénin-Beaumont : http://gral.ovh.org/blog/
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