Pascal Béclin, ne dédaigne pas monter sur les planches pour pousser la chansonnette.
Coup de ressort :
- Jef : Être parrain du "Coup de ressort" est une démarche naturelle pour moi. L'un de mes grands plaisirs, c'est d'aller dans des concerts, mais pas forcément les "grosses machines". Plutôt les petits groupes qui sont souvent synonymes de découverte. Pour un artiste comme moi, ça me permet aussi de ne pas être à la rue et parfois d'avoir des coups de coeur. C'est comme ça que j'ai découvert les Baz'Art à Nanas qui ont fait la première partie de deux de mes concerts. Et puis, dès que je peux donner un coup de main...
- Pascal : C'est une impulsion positive, une façon d'entrouvrir la porte du professionnalisme à des artistes "amateurs" au sens strict du terme (NDR : Celui qui aime). Ce projet de détection locale, c'est un peu fouiner pour découvrir des personnes, des personnalités et créer des rencontres entre des groupes et le public.
Cette année, 45 groupes ont postulé, 34 ont été retenus. Il va y avoir un nouvel écrémage par un jury de professionnels avant deux demi-finales qui se dérouleront les 8 et 16 mai à la Belle anglaise et au Bistrot. Le vainqueur de ce parcours du combattant gagnera un accompagnement global pour découvrir le monde professionnel mais aussi une première partie d'une date musique de la saison prochaine. Et puis le nom de "Coup de ressort" est un clin d'oeil au logo de l'Escapade. Il fallait qu'il serve à quelque chose...
Première partie :
- Jef : Comme tout artiste qui se respecte, j'en ai fait pas mal. La première, je m'en souviens bien, c'était en 99 avec Hubert-Félix Thiéfaine... Et c'était à Hénin-Beaumont, à l'espace Mitterrand. J'avais sympathisé avec son ingénieur du son, il a produit de deux mes albums dont le dernier "Tous pareils".
C'est un vrai "plus" pour quelqu'un qui fait de la scène. Ça permet de mettre un coup de projecteur sur un artiste que le public ne connaît pas vraiment. Le problème, c'est que la tendance est à la suppression des première parties. Dès que je peux l'imposer à un organisateur, je n'hésite pas une seconde. Mais ça devient difficile. Pour l'anecdote, j'ai négocié avec un artiste connu et son entourage pendant plus de cinq mois pour faire la première partie de sa tournée, pour qu'à l'arrivée on me dise non...
- Pascal : Essentiel. C'est la possibilité pour un public acquis à la vedette qu'il vient voir de découvrir un artiste qui joue rarement sur des grandes scènes. Mais, je crois aussi que chez les artistes, ça peut être perçu comme un passage de relais entre deux générations. C'est un peu la symbolique du concert Jef Kino/Hugues Aufray.
Sur ce concert, c'est moi qui ai proposé Jef Kino. C'était une évidence. Sa démarche, son propos est un mélange de tradition et de modernité enrichi d'un profond sens de l'ouverture. Il suffit de voir sa comédie musicale "le Bar de l'écluse" pour s'en convaincre. C'est aussi cette personnalité peu commune qui m'a poussé à lui proposer le parrainage du "Coup de ressort". Parce qu'une première partie d'une demi-heure avant Hugues Aufray, ce n'est vraiment pas assez, compte tenu du propos...
Hugues Aufray :
- Jef : C'est une grosse bouffée de nostalgie, le souvenir de quelques chansons comme "Santianio", "Stewball" ou "Céline". D'ailleurs, celle-là c'est la chanson la plus triste que je connaisse.
Ça va quand même me faire drôle de faire sa première partie. Rends-toi compte, Renaud en est fan et je suis fan de Renaud. Je vais jouer devant l'idole de mon idole. Ça n'arrive pas à tout le monde.
- Pascal : "C'est un fameux trois-mâts fin comme un oiseau". Mais comme il le chante dans "Céline" : "Tu vois (...) les années ont passé".
*Jef Kino/Hugues Aufray : samedi 19 à 20h à l'Espace François Mitterrand. Tarifs : 20 € (plein), 17 € (réduit)
Coup de ressort :
- Jef : Être parrain du "Coup de ressort" est une démarche naturelle pour moi. L'un de mes grands plaisirs, c'est d'aller dans des concerts, mais pas forcément les "grosses machines". Plutôt les petits groupes qui sont souvent synonymes de découverte. Pour un artiste comme moi, ça me permet aussi de ne pas être à la rue et parfois d'avoir des coups de coeur. C'est comme ça que j'ai découvert les Baz'Art à Nanas qui ont fait la première partie de deux de mes concerts. Et puis, dès que je peux donner un coup de main...
- Pascal : C'est une impulsion positive, une façon d'entrouvrir la porte du professionnalisme à des artistes "amateurs" au sens strict du terme (NDR : Celui qui aime). Ce projet de détection locale, c'est un peu fouiner pour découvrir des personnes, des personnalités et créer des rencontres entre des groupes et le public.
Cette année, 45 groupes ont postulé, 34 ont été retenus. Il va y avoir un nouvel écrémage par un jury de professionnels avant deux demi-finales qui se dérouleront les 8 et 16 mai à la Belle anglaise et au Bistrot. Le vainqueur de ce parcours du combattant gagnera un accompagnement global pour découvrir le monde professionnel mais aussi une première partie d'une date musique de la saison prochaine. Et puis le nom de "Coup de ressort" est un clin d'oeil au logo de l'Escapade. Il fallait qu'il serve à quelque chose...
Première partie :
- Jef : Comme tout artiste qui se respecte, j'en ai fait pas mal. La première, je m'en souviens bien, c'était en 99 avec Hubert-Félix Thiéfaine... Et c'était à Hénin-Beaumont, à l'espace Mitterrand. J'avais sympathisé avec son ingénieur du son, il a produit de deux mes albums dont le dernier "Tous pareils".
C'est un vrai "plus" pour quelqu'un qui fait de la scène. Ça permet de mettre un coup de projecteur sur un artiste que le public ne connaît pas vraiment. Le problème, c'est que la tendance est à la suppression des première parties. Dès que je peux l'imposer à un organisateur, je n'hésite pas une seconde. Mais ça devient difficile. Pour l'anecdote, j'ai négocié avec un artiste connu et son entourage pendant plus de cinq mois pour faire la première partie de sa tournée, pour qu'à l'arrivée on me dise non...
- Pascal : Essentiel. C'est la possibilité pour un public acquis à la vedette qu'il vient voir de découvrir un artiste qui joue rarement sur des grandes scènes. Mais, je crois aussi que chez les artistes, ça peut être perçu comme un passage de relais entre deux générations. C'est un peu la symbolique du concert Jef Kino/Hugues Aufray.
Sur ce concert, c'est moi qui ai proposé Jef Kino. C'était une évidence. Sa démarche, son propos est un mélange de tradition et de modernité enrichi d'un profond sens de l'ouverture. Il suffit de voir sa comédie musicale "le Bar de l'écluse" pour s'en convaincre. C'est aussi cette personnalité peu commune qui m'a poussé à lui proposer le parrainage du "Coup de ressort". Parce qu'une première partie d'une demi-heure avant Hugues Aufray, ce n'est vraiment pas assez, compte tenu du propos...
Hugues Aufray :
- Jef : C'est une grosse bouffée de nostalgie, le souvenir de quelques chansons comme "Santianio", "Stewball" ou "Céline". D'ailleurs, celle-là c'est la chanson la plus triste que je connaisse.
Ça va quand même me faire drôle de faire sa première partie. Rends-toi compte, Renaud en est fan et je suis fan de Renaud. Je vais jouer devant l'idole de mon idole. Ça n'arrive pas à tout le monde.
- Pascal : "C'est un fameux trois-mâts fin comme un oiseau". Mais comme il le chante dans "Céline" : "Tu vois (...) les années ont passé".
*Jef Kino/Hugues Aufray : samedi 19 à 20h à l'Espace François Mitterrand. Tarifs : 20 € (plein), 17 € (réduit)
2 commentaires:
Ahhh!! s'il me fallait un biographe
un rédacteur, un compileur d'essentielles pensées, un empêcheur d'empêcheur de tourner en rond,un compreneur restitueur loyal et incorruptible!!!!
un seul nom me vient: Christophe Blanquart! ami personnel et personne de qualité trop peu reconnu!bien à toi.
PASCAL BECLIN
Ahhh!! s'il me fallait un biographe
un rédacteur, un compileur d'essentielles pensées, un empêcheur d'empêcheur de tourner en rond,un compreneur restitueur loyal et incorruptible!!!!
un seul nom me vient: Christophe Blanquart! ami personnel et personne de qualité trop peu reconnu!bien à toi.
PASCAL BECLIN
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