Dans les années cinquante, George Orwell avait dressé un tableau terrifiant de sa vision du futur dans le mythique "1984". En plaçant, l'intrigue de son spectacle "Biosphère 2084" cent ans après celle du roman orwellien; l'auteure, Carole Lavoie, nous donne à penser que sa vision ne sera pas toute rose, non plus... De fait, elle nous transporte sur une terre ravagée par le "grand accident" où les survivants ont trouvé refuge dans des "biosphères". "C'est un monde parfait", dit l'un des protagonistes. Un monde où tout est fait (camisole chimique aidant) pour que chacun soit heureux. Encore faut-il s'entendre sur la conception du bonheur. La vie se résume aux sphères, l'extérieur est inconnu, interdit, invisible. Du coup, la tentation est grande pour le héros de chercher à s'échapper de ce monde glaçant. Quitte à découvrir un autre monde...
Cette pièce/fable amène sans coup férir le spectateur à s'interroger sur le devenir de notre petite planète et du rôle non négligeable que nous jouons dans cette histoire.
Pour compléter cette réflexion, une expo photo de Philippe Frutier montre l'étonnante évolution du bassin minier vue du ciel. Enfin, l'Espace Lumière (le cinéma de centre-ville d'Hénin-Beaumont) s'associe à cette démarche en projetant "Charbons ardents" et "Le monde, la chair ce soir à 20h30.
22 avril 2008
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