Un porte-drapeau d'une chanson française toutes guitares dehors et référence (mais pas révérence) aux protest songs d'Outre-Atlantique. Depuis que le vent du succès a gonflé les voiles d'Hugues Aufray en 1961 avec "Santiano", le chanteur est resté insensible aux effets de mode persistant dans sa vision de la chanson. Et comme disait Coco Chanel : "La mode se démode, le style jamais". Alors que la vague yé-yé est bel et bien enterrée, Hugues Aufray, du haut de ses (presque) 80 printemps, continue à sillonner les routes de France, de Navarre et d'ailleurs en présentant de nouvelles chansons et en rejouant ses grands succès. Il faisait une halte, samedi soir à l'espace Mitterrand, pour un concert surprenant. C'est Jef Kino qui a mis le public en condition, en une demi-heure montre en main. Quelques morceaux de son nouvel opus " Tous pareils" ont conquis l'assistance qui, dans sa grande majorité, découvrait cet oiseau rare de la chanson.
Hugues Aufray en concert, ce n'est pas un show à l'économie. Un décor scénique et un light show dignes des grosses productions, une foison d'excellents musiciens, plus de 2h30 de chansons dont les plus connues complètement réarrangées, le public en a pour son argent. En prime, Hugues Aufray prend plaisir à jouer ses chansons et avec le public... qui se prend au jeu. Et qui laissera des commentaires unanimes sur la jeunesse du bonhomme. Et vive la carte vermeil !
21 avril 2008
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