"Bonjour, je m'appelle Didier Super et je suis une grande vedette". Sous ses airs improbables de beauf intégral (qui l'assume sans complexe), Didier Super n'aime rien tant que de faire des déclarations à l'emporte-pièce pleines de vérité. Et au risque de froisser certaines susceptibilités, le bonhomme est une vedette. Faites un tour sur la Toile et les très populaires Youtube et Daily Motion et vous aurez l'occasion de le voir dans le tubesque "On va tous crever" tourné dans des lieux hautement symboliques tels que le tunnel de l'Alma (Oh ! Diana), l'Hôtel Dieu ou encore le cimetière de Montmartre, devant la tombe (que dis-je, le mausolée !) de Dalida. Attention, c'est de l'humour décapant qui prouve que l'on peut rire de tout mais pas avec n'importe qui. Si vous voulez savoir à quoi ça ressemble, venez découvrir le nouveau Didier Super, vendredi soir à l'Escapade. Il voyage en solitaire
Après une tournée triomphale, forcément triomphale pour son second CD "Vaut mieux en rire que de s'en foutre 2", Didier revient sur les planches... mais seul. Exit les musiciens (combien ça coûte?), place à l'homme, sa guitare et son sens particulier de la poésie. Pour bien marquer la différence avec le spectacle précédent, Didier se produit dans des salles assises. "En fait, c'est la même chose qu'avant, mais ce n'est plus le même spectacle... Il y a des nouvelles chansons, il n'y a d'ailleurs même que ça". Et tout ça sans nouveau disque? "Le disque, c'est comme le t-shirt, c'est accessoire. Mais ça peut être très utile quand tu veux claquer vingt euros". Car qu'on se le dise, le bougre est un adepte du Net. "Avec Internet, tu es plus proche du réel, tu connais les attentes du public, de ton public".
A force d'écumer les salles et la Toile, Didier Super s'est fait un nom... qui a suscité intérêt, convoitise puis reconnaissance. "Et oui, monsieur, je suis un artiste Universal", lâche-t-il avec un brin de condescendance. "Mais comme je leur ai dit lorsque nous nous sommes rencontrés : je ne vous ai pas choisi... Et eux non plus d'ailleurs. En fait, mon petit label V2 a été racheté par Polydor qui fait partie de la nébuleuse Universal". A quoi ça tient d'être un petit rouage (ou un gros grain de sable?) d'une multinationale...
Mais pas de quoi attraper la grosse tête. "Je ne suis pas snob. Je fais juste un très grand spectacle. Enfin, je sais pas vraiment... Y'en a qui le disent". On a hâte de vérifier ça vendredi soir...
* Didier Super, vendredi 28 mars à partir de 20h30. Tarifs : 10€ (plein), 8€ (réduit), 7€ (adhérent, groupe). Attention : pas de première partie !
26 mars 2008
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