Pas facile de revenir aux dures réalités de la vie après la dernière journée du Planet'Blues Rock Festival. Samedi soir, c'était le grand final. Ça devait être la fête, ça a été un feu d'artifice. Dusk, le vainqueur de la première édition du tremplin "Coup de ressort" a chauffé le public à blanc avec son surf-rock élégant et nerveux. Et pourtant, les choses n'avaient commencé au mieux pour eux entre un émetteur HF qui jouait les filles de l'air et un ampli basse qui faisait des caprices. On en a vu rendre les armes pour moins que ça. Les Dusk, formés à la rude école des "bars à ziq", ne se sont pas démontés et sont rentrés dans le concert comme si leur vie en dépendait. Et le public a aimé. Les gars, revenez quand vous voulez !
Chez Gwyn, c'est le feeling qui parle. Une façon subtile, personnelle et parfois déroutante de délivrer sa vision de la "twelve bar music" (autrement dit le blues). Samedi, ce grand maître du bottleneck devait un peu se sentir chez lui à l'Escapade. Dans une formule peu usitée dans le blues (guitare et batterie), Gwyn et son compère Paul King ont littéralement transporté le public pendant plus de deux heures et demi du Delta du Mississipi aux rives du Lac Michigan, du shuffle acoustique au boogie rock distordu. Avec en prime, un bel hommage à Stevie Ray Vaughan tout en finesse et en retenue, interprété sur une Strat hors d'âge.
Le Planet' blues rock festival, premier du nom vient de refermer ses portes. Alors, on prend rendez-vous pour l'année prochaine ?
28 janvier 2008
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