26 juin 2007

Arrêts sur images (youpi, c'est fini)

21/06/07 - "Let the music do the talking", disait un rocker des années 80 (De qui s'agit-il? Le premier qui répond gagne notre estime indéfectible). Merci Jack Lang; au moins le 21 juin, on met cette belle parole en pratique. En plus, à l'instar d'autres villes, à Hénin la fête de la musique a un petit côté sportif pour ceux qui veulent découvrir tous les lieux accueillants du jour. En voiture, s'il vous plaît!
Théâtre de verdure de l'Escapade - Ça devient une habitude, partout où ils passent, Dusk "met le feu". Le bassiste, Pedro, est une bête de scène. Il ne dédaigne pas plonger dans le public pour faire chavirer les donzelles. Pendant ce temps-là, ces trois acolytes s'occupent du reste de la foule avec un surf rock brillant et nerveux. Encore!!! Le Bar' Rock - Un passage à l'antre de Morgan (le patron des lieux) et c'est Karma 69 qui prend possession de la petite scène installée devant la gare. Leur truc à eux, c'est un rock funky swinguant à souhait. Et qui file au rythme d'un TGV plutôt que d'un aimable tortillard. Train kept a-rollin'...
Salle de danse de l'Escapade - "Ici, tout n'est que luxe, calme et volupté". Scène un peu surréaliste. Pendant que Zoé chauffe son hard rock à blanc (voir ci-dessous), l'atelier de tai ji quan poursuit sa quête de la sérénité et de la plénitude. Sur les riffs de "Make it burning", un titre ravageur de Zoé.
Théâtre de verdure de l'Escapade - Lemmy Kilminster, le légendaire bassite/chanteur de Motörhead a laissé des rejetons partout au long de ses tournées marathon. Ou à tout le moins des fils spirituels. Dans le genre, les Calaisiens de Zoé tirent bien leur épingle du jeu dans cette catégorie avec un hard de facture classique mais bien foutu. En plus, ils prennent plaisir sur scène et ça se voit. Théâtre de verdure de l'Escapade - Lumières quasiment psychédéliques pour le rock au croisement de l'esthétique du Swinging London et les fulgurances "métalliciennes" de la Bay Area de Birthday Pony. Malgré un ampli "qui ne veut plus rien dire" (Léo Ferré), le petit cheval balance un set plein de fougue. La Belle Anglaise - L'heure tourne... Au coeur de la nuit, c'est chez Fabrice que ça se passe. Le John Mitone Orchestra balance un déluge sonore digne de la Blitzkrieg pendant que le chanteur scande, déclame ou hurle des textes de Bukowski. Ça ne fait pas dans la dentelle, mais c'est excitant et passionnant! Après tout ça, bonne nuit les petits!23/06/07 - Musique, chant, poésie, où situer le slam? Deux jours après la furia de la fête de la musique, on n'a pas trop envie de se poser la question. Mais la rencontre avec un slammeur (un vrai) est l'occasion de découvrir un monde de rythmes qui fait swinguer n'importe quel texte. On a même eu droit à "ici, tout n'est que luxe, calme et volupté". Et ça marche...

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