21 décembre 2006
Un peu de poésie...
Juste avant les fêtes, ça peut permettre d'oublier le monde de brutes qui nous entoure. C'est dans un monde féérique et poétique que la compagnie l'Aventure a emmené, mardi, les spectateurs des "Monstres de ma mère".Un monde créé par l'imagnaire de Noémie, une fillette laissée seule par une mère absorbée par son travail de fabrication de poupées. Pour Noémie, ces poupées deviennent des naufragés qu'elle sauvera des fonds marins et de ses hôtes indésirables répondant aux doux noms de Quinquin le requin ou Gégé la murène. Aidée dans sa tâche par un lapin et une grenouille, Noémie - interprétée avec un formidable naturel par Fanny Chevalier, pourrait perdre la vie si sa mère ne venait la délivrer des terribles mâchoires de Quinquin. Comme dans les meilleurs des contes, tout finira pour le mieux et Noémie et sa mère se retrouveront plus soudées que jamais après ces épreuves vécues ensemble. Sous des dehors ludiques, "les monstres de ma mère" écrit et mis en scène par Jean-Maurice Boudeulle pointe les absences de parents obligés de sacrifier leur vie de famille pour un travail absorbant qui leur permettra... de faire vivre leur famille. Une situation ubuesque finement dénoncée dans une pièce qui s'adresse aux petits mais aussi aux grands, pour que les parents n'oublient leurs enfants.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire