

Mais surtout "36", ce sont les congés payés. Une mesure qui n'était pas prévue dans le programme du Front populaire. La rue en décidera autrement et Léon Blum l'instaurera. 70 ans plus tard, on reprend conscience à travers les témoignages du bouleversement des moeurs que cela a représenté. "On découvrait le confort de s'ennuyer un peu", se souvient une ouvrière tandis qu'une autre voulait "aller jusqu'à Vladivostok ou à Vierzon".
Cette évocation vivante de la vie de nos grand-parents s'est achevée en chansons de l'époque (Quand on se promène au bord de l'eau, c'est un mauvais garçon, le chapeau de Zozo) interprétées par Michel Godefroid et l'école de musique. Rien de tel pour se mettre en jambes pour un débat mené le directeur de l'Escapade, David Verkempink et qui sera surtout l'occasion pour les plus âgés des participants de rappeler que la vie n'était pas toujours rose dans les corons mais que la solidarité n'était pas un vain mot. En est-il de même en 2006? La question posée par David Verkempink recueillera un silence poli. Mais peut-être qu'en 1936, le rêve faisait partie de la vie des travailleurs. Le slogan du Front populaire : "Pour le pain, la paix, la liberté", ça vous donne pas envie de rêver à des lendemains qui chantent?
*Une nouvelle lecture-spectacle aura lieu demain à 20h à la maison de quartier Kennedy - allée Kennedy, rue de Conchali. Tarifs : 2 € (plein), 1 € (réduit).
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